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Pour le sourire d'un enfant

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Les réfugiés


Pourquoi AVEC aide ces familles :

Comme vous le savez déjà, AVEC intervient auprès des familles qui sont dans une misère totale. Pour la plupart se sont des réfugiés internes au Cambodge. L'association les aide et contribue à la scolarisation des enfants.

Qui sont-ils ?

Ces personnes ont été déplacées sous le régime khmer rouge et n’ont jamais pu retourner dans leur foyer. Sous le régime Pol-Pot, 1975-1979, il eut 3 millions de morts cambodgiens, des centaines de milliers de personnes furent déportées et emmenées de force dans des camps de travail.

Les intellectuelles, les riches, les religieux, toutes personnes ayant eu contact ou étant influencées par l’étranger furent éliminées. Les citadins étaient rejetés et devaient se racheter en devenant de vrais paysans. Toutes les classes sociales furent anéanties. Les enfants enrôlés de force dans les forces khmers rouges où ils furent endoctrinés tout petit et avaient droit de vie et de mort sur les adultes, leurs amis, familles.

Un pays qui jadis fut prospère autant que ses pays voisin fit un gigantesque bon en arrière.

Imaginez, un fou qui décide de reprendre tout à zéro, l’année zéro. Pour se faire, il revalorise la classe paysanne, dévalorise et déporte les citadins en campagne. Massacre, tous les chercheurs, les professeurs, médecins, instituteurs, journalistes détruit toute la monnaie du pays, détruit les chaînes radio- Tv, enrôle et endoctrine tous les enfants afin de faire d’eux de fidèles petits soldats qui seront les yeux, les oreilles de l'Ankar.. Ils auront le pouvoir de vie ou de mort sur tous les cambodgiens. Un peuple sans cesse, terrorisé, surveillé, torturé, pas soigné, affamé, déporté dans tous le pays, séparé de leur famille, plus aucun bien personnel, humilié, désinformé, interrogé, assassiné.

Les seules informations sont la voix de l’Ankar qui psalmodie des propagandes qui passent en boucle à longueur de journée. Tout le monde se méfie de tout le monde et se suspecte. Des gens disparaissent  sans explications. Les épidémies font rages.

Il n’existe plus rien, qu’un pays dévasté par la folie d’un seul homme. Les rizières sont fatiguées du harcèlement que lui font subir les hommes, la terre n’a plus le temps de se reposer et plus rien ne pousse.

Aujourd’hui, il faut soigner les blessures de ce pays, de ce peuple. Lui réapprendre à lire et à écrire. Tout doucement il se relève de ses cendres. Une fois le régime renversé, le gouvernement cambodgien accorda aux réfugiés des lopins de terre, mais sans formation, sans aide, sans aucune reconnaissance, ni droit ils n’ont aucune chance de retrouver une vie normale.

Ses gens sont les parents pauvres de la grande aide humanitaire qui submerge le Cambodge de toute part. Les grandes ONG et organisations internationales ne se préoccupent pas de leur sort.

Depuis, leurs bourreaux vivent toujours à côté d’eux, comme si rien ne s’était passé. Que pensez-vous qu’il puisse se passer dans leur tête ? Un tribunal se met en place maintenant et la plupart des bourreaux sont décédés aujourd’hui. Pol-Pot a vécu librement pendant des années sans être inquiété, sans passer devant un tribunal. Les autres, les numéros 2 et 3 vivent en toute tranquilité à Païlin. Comment se reconstruire quand un aussi grand génocide a eu lieu et qu’aucun tribunal n’a pris l’affaire en main plus tôt ? Justice n’a jamais été rendue pour le peuple cambodgien, comment passer à autre chose ?

On peut se dire que ça fait déjà longtemps ? Pas si longtemps que ça.

Promenez-vous au Cambodge et observez les gens. La majorité de la population est jeune. Parfois je me surprenais à penser que ceux de 35 ans, naissaient en 1972  et avaient 4 ans lorsque le régime khmer rouge commença. Ils en avaient 7 quand les vietnamiens rentrèrent dans le pays. Pendant une partie de leur enfance ils furent enrôlés dans l’armée khmère rouge où ils ont été complètement endoctrinés et arrachés à leur famille. Les autres passèrent leur enfance dans des camps à travailler comme des forcenés, puis dans des camps aux abords des frontières.

C’est jeune 35 ans et pourtant ces enfants là, pour la plupart, sont déjà parents de nombreux enfants…

AVEC veut donc créer un refuge afin de venir en aide au plus démunis !Rendez-vous dans l’onglet,  « le refuge ! ».







 

 

 

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