Aide Volontaire aux Enfants du Cambodge

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Lorsque la moto dup m’a déposée devant le portail de l’association, j’appréhendais un peu car je n’avais pas averti Patrik, le président de l’association, de ma venue. Des chiens ont accueilli mon arrivée par des aboiements et un petit bout de femme est apparue, Theavy, la femme de Patrik, "sa petite perle". Elle m’a accueillie avec un immense sourire qui illuminait tout son visage, dont seul les cambodgiens ont le secret.

Un grand gaillard arrive derrière elle avec un regard interrogateur, digne de celui des occidentaux, c’est Patrik.

Ils ont l’intelligence du cœur !

C’est pourquoi j’ai décidé de leur dédier ce site et de les soutenir à ma manière, depuis la Suisse. Vous pourrez le découvrir dans l’onglet, News et Projets.

C’est pourquoi j’ai décidé de me rendre sur place et de découvrir cette association par moi-même. A mon retour j’ai pu expliquer à ma famille, mes amis, leurs amis, collègues et à vous qui me lisez sur le net, que c’est une bonne association et que si ils avaient ou que vous aviez envie d’en aider une, celle-ci en vaut la peine.

Comme ils disent si bien : « On essaie de donner un maximum d’informations aux donateurs, car un donateurs respecté c’est un donateur qui soutient un enfant sur du long terme ! ».

Présentation:

C’est une petite équipe soudée est très efficace sur le terrain. Les bénévoles occidentaux et khmers travaillent par idéal et sans salaire. Avec très peu de moyens financiers ils font de vrais miracles.

Ils supportent environ 200 enfants et 53 familles avec moins de 10'000 dollars par année. Ils détectent tout de suite les enfants vivant dans des groupes à risque.

Le but n’étant pas de faire des familles qu’ils aident des assistés. Le plus important pour eux est de pouvoir scolariser les enfants, pour se faire, ils offrent aux enfants et aux écoles le matériel scolaire ainsi que l’uniforme.

Ils proposent aux familles un complément alimentaire avec un sac de riz de 10 kg en échange de la scolarité des enfants.

Comme dit Patrik, ça peut sembler peu, mais le but n’étant pas de les assister mais de les aider et de leur montrer que l’on veut bien les soutenir pour autant que les enfants soient envoyés à l’école.

Pour se faire ils ont noués des contacts étroits avec les autorités locales (chef du village) mais également avec les instituteurs et directeurs des écoles. Depuis leurs interventions, les écoles se sont à nouveau remplies. Ils frôlent les 100% de scolarisations et le maintien en scolarisation.

Tout ça ne se fait pas comme ça, c’est un travail de longue haleine, de tous les jours.

Ils doivent allier patience, conditions sociales et climatiques. Ils travaillent sur du long terme en suivant les familles et les enfants sur leur lieu de vie mais également à l’école.

Ils contrôlent régulièrement si les enfants se rendent bien à l’école. Afin de parer à la problématique des familles éloignées, ils ont achetés des vélos. Par ce biais ils peuvent également transporter d’autres camarades ou frères et sœurs.  

Le but étant d'éviter que les enfants travaillent dans les rizières, sur les trottoirs pour vendre divers objets et souvent leur propre corps pour faire vivre leur famille! Certains disparaissent dans les méandres de la prostitution juvénile. Dans des bordels à Phnom-Penh à Siem-Reap ou en Thaîlande.  

AVEC évite tout ça en aidant les familles les plus démunies et en scolarisant les enfants.

N'oublions pas, les enfants sont l'avenir, d'un pays, d'une nation !

Ils sont innocents, donnons-leurs une chance de s'en sortir et non d'avoir un avenir déjà tout tracé comme celui de leurs parents. Une chance de pouvoir lire et écrire, donc une chance d'un avenir meilleur!

Quand leur maison est la rue, quand leur lit est le sol !