Pourquoi le Cambodge

Je tiens à préciser que partout dans le monde, des hommes, des femmes et des enfants subissent des choses abominables et le simple fait de les ignorer, ne les aident pas. C’est pourquoi il faut en parler. Les enfants me tiennent à coeur car ils sont innocents et sont l’avenir d’un peuple,d’un pays, de toute une nation.

Je pense aux enfants du monde mais comprenez qu’ici je ne parlerai que du Cambodge et de ses enfants, je ne peux parler de tous les pays et de leurs enfants… D’autres le feront à ma place.



Avant de commencer, quelques petites explications quand à mon choix sur le Cambodge. De métier je suis orthopédiste et mon but était, grâce à ce métier, de partir dans des contrées lointaines où l’on aurait besoin de moi et si possible en Asie.

En 1994 un départ pour le Cambodge devait s’organiser avec une association mais malheureusement, à ce moment là, il y avait un contingent suffisant.

Aujourd’hui, je n’exerce plus dans ce métier, je me suis formée dans un autre domaine. Au fond de moi, il y a toujours des regrets. Regrets de ne jamais être partie dans ce pays et de ne plus exercer mon métier.

 Fin novembre, début décembre 2002, je suis enfin partie pour le Cambodge, seule, sac au dos. A cette époque Thaï Air Line c’était installée à Genève Aéroport et faisait des offres de lancement….

Genève-Bangkok-Phnom Penh aller et retour pour 890.-, une aubaine…Ce pays m’a beaucoup touchée. J’ai eu la chance de pas mal voyager, mais c’est de loin le pays que j’ai préféré.

J’ai fait environ 3 jours à Phnom Penh et ses environs, puis j’ai remonté le Tonlé Sap en bateau jusqu’à Siem Reap. Là-bas j’ai acheté un passe pour  3 jours dans la cité d’Angkor, au total 5 jours à Siem Reap. Retour à Phnom Penh pour 2 jours le temps de préparer mon voyage en bus jusqu’à Sihanouk ville, tout au sud,avec de magnifique plage et une eau turquoise, digne de celle des Maldives.

J’y suis restée 4 jours et de retour à Phnom Penh, j’ai fini mon voyage en visitant les provinces voisines. Kompong Cham, Kompong Speu en moto-taxi, avec   l’ancien capitaine de la garde royale qui gagnait plus d’argent en faisant le taxi à moto.

 Avril, mai 2007, j’y retourne mais cette fois différemment. Toujours seule, sac au dos, mais dans le but de rejoindre depuis Bangkok, la province de Battambang, au Cambodge où se trouve un des plus grand centre de paraplégique et des ateliers d’orthopédie. Mon but étant de donner un coup de main, dans des ONG,  de les découvrir de mes propres yeux. De rencontrer ceux dont j’espère pouvoir vous  parler sur mon site…Des gens admirables. A découvrir dans mon journal du Cambodge !

La fleur de lotus :

est connue pour être « la plus ancienne fleur du monde » ; symbole de fécondité oblige ! En Asie le lotus est auréolé de symboles et de sacrés. Pureté et perfection, siège ou piédestal de divinités bouddhiques. Erudition, été, fécondité le lotus est vraisemblablement la fleur incarnant le plus de symboles.

C’est parce que cette pureté sort de la saleté des eaux stagnantes qu’elle est considérée comme sacrée !
 C’est pour cela que dans la religion bouddhiste on l’assimile à la pureté du Bouddha, car la fleur s’épanouit, immaculée au-dessus des eaux si trouble ou polluées soient-elles.

Dans le bouddhisme la fleur de lotus est emblématique de Bouddha. Dans tout le monde indien on compte de très nombreuses peintures, sculptures et représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité unique du lotus qui est la seule plante aquatique dont la fleur est au dessus de l’eau contrairement aux nénuphars et autres cousins dont la fleur flotte sur l’eau. Cette image, connotant la légèreté, de la fleur s’élevant au dessus de la surface de l’eau rejoint celle de bouddha si léger qu’il repose sur un chat au dessus du sol.

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La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine et la fleur apparaissent ensemble, il s’agit de la simultanéité de la cause (la graine) et de l’effet (la fleur) dans la loi de causalité de l’univers qui est l’un des concepts majeurs de la philosophie bouddhique. À cela il faut rajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la boue pour s’épanouir, en effet, au dessus de l’eau. Ainsi « la boue » représente les souffrances, les troubles, les désirs, qui sont le terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de transformer son karma par l’illumination, l’atteinte de la bouddhéité, grâce à notre éveil à la loi de causalité.

C’est aussi une plante alimentaire ; toutes les parties de la plante sont comestibles. Elle est cultivée en Orient pour la consommation des tubercules et des graines, qui sont tous riches en amidon. Les rhizomes, assez fibreux et insipides, sont mangés crus, cuits à l’eau ou frits. On peut en extraire une fécule servant à préparer des potages. Les graines (akènes) sont consommées crues, bouillies ou grillées comme des châtaignes. On en fait des pâtisseries. A voir dans l’onglet « Tout en vrac ! ».

Sans titre

Le « fruit » composé est constitué par le réceptacle floral charnu ; il ressemble à une pomme d’arrosoir comptant de 15 à 20 alvéoles renfermant chacune un akène de la taille d’une petite noisette. Conservées dans de bonnes conditions (enfouie dans de la vase) les graines peuvent germer au bout de plusieurs siècles (jusqu’à 1 300 ans) .

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