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Procès des Khmers R

Les procureurs des tribunaux internationaux chargés de juger les crimes de génocide et contre l'humanité commis dans les Balkans, au Rwanda, en Sierra Leone et au Cambodge, ainsi que les procureurs de la Cour pénale internationale, se retrouveront à La Haye pour confronter leurs enquêtes et les problèmes

auxquels ils se heurtent.
Il s'agira, dans le cas du Cambodge, d'une première, puisque à ce jour aucun acte d'accusation n'a été établi contre des responsables encore en vie du génocide qui y fut perpétré, de 1975 à 1979. Mais les chambres extraordinaires du Tribunal spécial Khmers rouges (TKR) pour juger les crimes commis durant la période du Kampuchéa démocratique ont déjà entrepris leurs travaux. La machine est lancée en vue de ce qui apparaît comme le grand exorcisme d'une tragédie dont on a tardivement mesuré la portée.


Les principaux chefs khmers rouges Décédés


Pol Pot , Saloth Sar, alias Frère n° 1, né en 1925 ou 1928. Chef politique du mouvement et Premier ministre du Kampuchéa démocratique (KD). Décédé en avril 1998 près d'Anlong Veng (nord du pays).

Son Sen, né en 1930. Ministre de la Défense du KD. Assassiné en juin 1997 à Anlong Veng, sur ordre présumé de Pol Pot.

Ta Mok, dit «le Boucher», né en 1925. Commandant des Khmers rouges. Arrêté en 1999 et incarcéré à Phnom Penh. Mort en détention le vendredi 21 juillet 2006 à 0729 à l'âge de 80 ans, sans avoir eu le temps de livrer les révélations promises à la justice cambodgienne concernant les 2 millions de morts du génocide perpétré entre 1975 et 1979. Il devait être jugé en 2007.

En vie

Nuon Chea, alias Frère n° 2, né en 1927. Idéologue et chef de la Sécurité du KD. S'est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit près de Païlin.  Arrêté en septembre 2007 à l'âge de 82 ans.

L'arrestation de Nuon Chea , plus haut responsable encore en vie du régime des Khmers rouges, redonne une certaine crédibilité au tribunal parrainé par l'ONU, qui avait été handicapé jusqu'ici par des controverses et des retards, estiment des analystes.
Cependant, le processus visant à organiser le procès de leaders vieillissants est encore semé d'embûches au Cambodge où le gouvernement de Hun Sen a été accusé, dans le passé, d'interférences politiques dans des activités purement judiciaires.
Accusé d'avoir ordonné des exécutions entre 1975 et 1979, période pendant laquelle quelque deux millions de Cambodgiens ont trouvé la mort, Nuon Chea a été placé en détention provisoire dans le complexe utilisé par le tribunal.
Nuon Chea vivait librement dans le nord-ouest du Cambodge après avoir conclu en 1998 avec les autorités un accord qui avait de facto mis fin aux activités des Khmers rouges.

  

Kaing Guek Eav,  alias "Douch", 62 ans. Un des principaux responsables du génocide cambodgien. Il est le premier dirigeant khmer rouge à être détenu par cette juridiction parrainée par les Nations unies. “Douch” gérait la prison Tuol Sleng, dans le centre de Phnom Penh, dans laquelle 16 000 hommes, femmes et enfants ont été torturés avant d’être exécutés.

Détenu depuis 1999 dans une prison militaire, Duch a été remis mardi matin, 31 juillet 2007, au tribunal spécial, qui l'a interrogé avant de l'inculper dans la soirée. L'avocat de Duch a déclaré que son client avait agi "sous des ordres oraux venus d'en haut". "Il n'avait pas l'autorité d'arrêter ou de tuer quiconque", a ajouté l'avocat.


Ieng Sary, alias Frère n° 3, né en 1929. Ministre des Affaires étrangères du KD. Rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1996, il a bénéficié d'une grâce royale. Possède une villa dans la capitale.


Khieu Samphan, né en 1931. Chef de l'Etat du KD. S'est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit à Païlin.

"Les crimes et les atrocités ont été commis il y a 30 ans, ce qui affecte les témoignages et les preuves. Tous ces facteurs joueront avant qu'on arrive à une condamnation", dit Theary Seng.

Selon elle, "tous ceux qui ont une position de pouvoir et d'influence, ainsi que de la mauvaise foi, auront de nombreuses opportunités" de faire encore obstruction au processus.


Le jeudi 04 mai 2007



La plus haute instance judiciaire au Cambodge a approuvé jeudi une liste de magistrats pour le tribunal des Khmers Rouges qui jugera pour génocide et crimes contre l'humanité des responsables de l'ancien régime communiste.

«Il s'agit d'un pas supplémentaire vers le procès» tant attendu depuis de longues années, a indiqué le ministre de la Justice Ang Vong Vathana. «Je pense que la justice sera rendue», a-t-il ajouté.
La Cour suprême de la magistrature a avalisé 30 noms -ceux de 17 Cambodgiens et de 13 étrangers, proposés par les Nations unies- lors d'une réunion présidée par le roi Norodom Sihamoni.

Quatorze d'entre eux seront désignés juges et deux autres -un Cambodgien et un étranger- deviendront procureurs. Les 16 noms restants seront gardés en réserve.


Le Vendredi 16 Février 2007

Au Cambodge, une ONG dénonce dans la presse des pratiques de corruption au sein du tribunal qui doit mener le procès des Khmers rouges. Dans le journal Cambodge Soir, l'ONG Open Society Justice Initiative a publié ce jeudi un communiqué qui dénonce des pratiques de corruption au sein des Chambres extraordinaires du tribunal. Elle demande qu'une enquête fasse toute la lumière sur des «allégations de corruption parmi les juges et les employés cambodgiens». L'ONG estime que ces informations, «si elles sont confirmées», remettraient sérieusement en cause la légitimité, la crédibilité et l'indépendance du tribunal.

Sans citer ses sources, l'ONG explique que les employés cambodgiens des Chambres reversent «un pourcentage significatif» de leurs salaires (entre 20 et 30 %) à des «responsables gouvernementaux» en échange de leur poste. Un audit indépendant initié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) est en cours. Le porte-parole des Chambres extraordinaires assure de son côté que ces allégations sont sans fondement et ne sont étayées par «aucune preuve». Le journal précise que le co-procureur des Chambres, Robert Petit, et le co-juge d'instruction, Marcel Lemonde, se sont refusés à tout commentaire sur ces informations.



Extraits de la presse internationale ou khmer. ( Cambodge - France )

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