Les Khmers rouge

Procès des Khmers Rouge

 

 

 

 

 

 

Les procureurs des tribunaux internationaux chargés de juger les crimes de génocide et contre l’humanité commis dans les Balkans, au Ruwanda, en Sierra Leone et au Cambodge, ainsi que les procureurs de la Cour pénale internationale, se retrouveront à La Haye pour confronter leurs enquêtes et les problèmes auxquels ils se heurtent.

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Les principaux chefs khmers rouges décédés :

pol

Pol Pot, Saloth Sar, alias Frère N°1, né en 1925 ou 1928
Chef politique du mouvement et Premier ministre du Kampuchéa démocratique (KD). Décédé en avril 1998
près d’Anlong Veng, au Nord du pays.

Son Sen, né en 1930,

Ministre de la Défense du KD. Assassiné en juin 1997 à Anlong Veng, sur ordre présumé de Pol Pot.

 

Ta Mok, dit « Le Boucher », né en 1925

taCommandant des Khmers rouges. Arrêté en 1999 et incarcéré à Phom Penh.

Mort en détention le vendredi 21 juillet 2006 à 0729 à l’âge de 80 ans, sans avoir eu le temps de livrer les révélations promises à la justice cambodgienne concernant les 2 millions de morts du génocide perpétré entre 1975 et 1979. Il devait être jugé en 2007.

En vie :

Nuon Chea, alias Frère N°2, né en 1927.
Idéologue et chef de la sécurité du KD. S’est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit près de Pailin. Arrêté en septembre 2007 à l’âge de 82 ans.

Nuon

Arrestation de Nuon Chea, le plus haut responsable encore en vie du régime des Khmers rouges, redonne une certaine crédibilité au tribunal parrainé par l’ONU qui avait été handicapé jusqu’ici par des controverses et des retards, estiment des analystes.

ARRETE LE 19 SEPTEMBRE 2007 ENTRE LA FRONTIERE    DU CAMBODGE ET DE LA THAILANDE !

Cependant, le processus visant à organiser le procès de leaders vieillissants est encore semé d’embûches au Cambodge où le gouvernement du Hun Sen a été accusé, dans le passé, d’interférences politiques dans des activités purement judiciaires.
Accusé d’avoir ordonné des exécutions entre 1975 et 1979, période pendant laquelle quelque deux millions de Cambodgiens ont trouvé la mort.

nuon2

Nuon Chea a été placé en détention provisoire dans le complexe utilisé par le tribunal.
Nuon Chea vivait librement dans le Nord-Ouest du Cambodge après avoir conclu en 1998 avec les autorités un accord qui avait de facto mis fin aux activités des Khmers rouges.

Ieng Sary, alias Frère N°3, né en 1929.

ARRETE LE 12 NOVEMBRE 2007 à 1045 AINSI QUE SON EPOUSE !

ieng

 

Ieng Sary, ancien ministre des Affaires étrangères Khmer rouge, a été arrêté lundi 12 novembre par les forces de l’ordre et transféré vers le tribunal chargé de juger les crimes du régime de Pol Pot.

 

 

 

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Khieu Thirith, l’épouse de Ieng Sary et soeur de la première femme de Pol Pot, a également été interpellé. Le couple comparaîtra dès lundi 19 novembre 2007, lors de l’audience préliminaire.

 

 

 

kain

 

Un communiqué du tribunal précise qu’ils devront tous les deux répondre du crimes contre l’humanité, tandis que Ieng Sary devra également répondre de crimes de guerre.

 

 

Kaing Guek Eav, alias « Duch », 62 ans.

duchUn des principaux responsables du génocide cambodgien. Il est le premier dirigeant Khmer rouge à être détenu par cette juridiction parrainée par les Nations Unies. « Duch gérait la prison Tuol Sleng, dans le centre de Phnom Penh, dans laquelle 16’000 hommes, femmes et enfants ont été torturés avant d’être exécutés.

Détenu depuis 1999 dans une prison militaire, Duch été remis mardi matin, 31 juillet 2007, au tribunal spécial, qui l’a interrogé avant le l’inculper dans la soirée. L’avocat de Duch a déclaré que son client avait agi « sous des ordres oraux venus d’en haut ». Il n’avait pas l’autorité d’arrêter ou de tuer quiconque », a ajouté l’avocat.

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1ère instance du Tribunal avec Duch 20.11.07

Kaing Eav Guek

Khieu Samphan, né en 1931, chef de l’Etat du KD. S’est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit à Païlin.
Arrêté, en ce lundi matin 19 novembre 2007.

Un cinquième haut responsable du régime des Khmers rouges vient d’être mis sous les verrous, lundi matin, 19 novembre 2007 au Cambodge.
Ainsi qu’après l’idéologue et numéro deux du régime, Nuon Chea, le responsable d’un centre de torture, Kaing Guek Eav dit « Douch », et le coupable de ministres influents Ieng Sary et Ieng Thirith, c’est maintenant au tour de l’ancien chef d’Etat de faire face à la justice.

Khieu Samphan, 76 ans est réputé pour avoir la santé fragile, a brièvement comparu devant le tribunal spécial parrainé par l’ONU qui est chargé de juger les crimes les plus graves commis sour les Khmers rouges de 1975 à 1979. »Les crimes et les atrocités ont été commis il y a 30 ans, ce qui affecte les témoignages et les preuves. Tous ces facteurs joueront avant qu’on arrive à une condamnation, dit Theary Seng.
Selon elle, « tous ceux qui ont une position de pouvoir et d’influence, ainsi que de la mauvaise foi, auront de nombreuses opportunités » de faire encore obstruction au processus.

Le jeudi 4 mai 2007

La plus haute instance judiciaire au Cambodge a approuvé une liste de magistrats pour le tribunal des Khmers rouges qui jugera pour génocide et crimes contre l’humanité des responsables de l’ancien régime communiste.

Il s’agira, dans le cas du Cambodge, d’une première, puisque à ce jour aucun acte d’accusation n’a été établi contre des responsables encore en vie du génocide qui y fut perpétré de 1975 à 1979. Mais les chambres extraordinaires du Tribunal spécial Khmers rouges (TKR) pour juger les crimes commis durant la période du Kampuchéa démocratique ont déjà entrepris leurs travaux. La machine est lancée en vue de ce qui apparaît comme le grand exorcisme d’une tragédie dont on a tardivement mesuré la portée.

Vendredi 16 février 2007

Au Cambodge une ONG dénonce dans la presse des pratiques de corruption au sein du tribunal qui doit mener le procès des Khmers rouges. Dans le journal Cambodge Soir, l’ONG Open Society Justice Initiative a publié ce jeudi un communiqué qui dénonce des pratiques de corruption au sein des Chambres extraordinaires du tribunal. Elle demande qu’une enquête fasse toute la lumière sur des « allégations de corruption parmi les juges et les employés cambodgiens en cause la légitimité, la crédibilité et l’indépendance du tribunal.

Sans citer ses sources, l’ONG explique que les employés cambodgiens des Chambres reversent « un pourcentage significatif » de leurs salaires (entre 20 et 30%) à des responsables gouvernementaux » en échange de leur poste. Un audit indépendant initié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est en cours. Le porte-parole des Chambres extraordinaires assure de son côté que ces allégations sont sans fondement et ne sont étayées par « aucune preuve ». Le journal précise que le co-procureur des Chambres, Robert Petit, et le co-juge d’instruction, Marcel Lemonde, se sont refusés à tout commentaire sur ces informations.
Extraits de la presse internationale ou Khmer (Cambodge – France).

tkhmerLes procureurs des tribunaux internationaux chargés de juger les crimes de génocide et contre l’humanité commis dans les Balkans, au Ruwanda, en Sierra Leone et au Cambodge, ainsi que les procureurs de la Cour pénale internationale, se retrouveront à La Haye pour confronter leurs enquêtes et les problèmes auxquels ils se heurtent.

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Pol Pot, Saloth Sar, alias Frère N°1, né en 1925 ou 1928
Chef politique du mouvement et Premier ministre du Kampuchéa démocratique (KD). Décédé en avril 1998
près d’Anlong Veng, au Nord du pays.
Son Sen, né en 1930,
Ministre de la Défense du KD. Assassiné en juin 1997 à Anlong Veng, sur ordre présumé de Pol Pot.

Ta Mok, dit « Le Boucher », né en 1925
Commandant des Khmers rouges. Arrêté en 1999 et incarcéré à Phom Penh. Mort en détention le vendredi 21 juillet 2006 à 0729 à l’âge de 80 ans, sans avoir eu le temps de livrer les révélations promises à la justice cambodgienne concernant les 2 millions de morts du génocide perpétré entre 1975 et 1979. Il devait être jugé en 2007.

En vie :

Nuon Chea, alias Frère N°2, né en 1927.
Idéologue et chef de la sécurité du KD. S’est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit près de Pailin. Arrêté en septembre 2007 à l’âge de 82 ans.

Arrestation de Nuon Chea, le plus haut responsable encore en vie du régime des Khmers rouges, redonne une certaine crédibilité au tribunal parrainé par l’ONU qui avait été handicapé jusqu’ici par des controverses et des retards, estiment des analystes.

ARRETE LE 19 SEPTEMBRE 2007 ENTRE LA FRONTIERE DU CAMBODGE                  ET DE LA THAILANDE !
Cependant, le processus visant à organiser le procès de leaders vieillissants est encore semé d’embûches au Cambodge où le gouvernement du Hun Sen a été accusé, dans le passé, d’interférences politiques dans des activités purement judiciaires.
Accusé d’avoir ordonné des exécutions entre 1975 et 1979, période pendant laquelle quelque deux millions de Cambodgiens ont trouvé la mort. Nuon Chea a été placé en détention provisoire dans le complexe utilisé par le tribunal.
Nuon Chea vivait librement dans le Nord-Ouest du Cambodge après avoir conclu en 1998 avec les autorités un accord qui avait de facto mis fin aux activités des Khmers rouges.

Ieng Sary, alias Frère N°3, né en 1929.

ARRETE LE 12 NOVEMBRE 2007 à 1045 AINSI QUE SON EPOUSE !
Ieng Sary, ancien ministre des Affaires étrangères Khmer rouge, a été arrêté lundi 12 novembre par les forces de l’ordre et transféré vers le tribunal chargé de juger les crimes du régime de Pol Pot.

Khieu Thirith, l’épouse de Ieng Sary et soeur de la première femme de Pol Pot, a également été interpellé. Le couple comparaîtra dès lundi 19 novembre 2007, lors de l’audience préliminaire.
Un communiqué du tribunal précise qu’ils devront tous les deux répondre du crimes contre l’humanité, tandis que Ieng Sary devra également répondre de crimes de guerre.

Kaing Guek Eav, alias « Duch », 62 ans.

Un des principaux responsables du génocide cambodgien. Il est le premier dirigeant Khmer rouge à être détenu par cette juridiction parrainée par les Nations Unies. « Duch gérait la prison Tuol Sleng, dans le centre de Phnom Penh, dans laquelle 16’000 hommes, femmes et enfants ont été torturés avant d’être exécutés.

Détenu depuis 1999 dans une prison militaire, Duch a été remis mardi matin, 31 juillet 2007, au tribunal spécial, qui l’a interrogé avant le l’inculper dans la soirée. L’avocat de Duch a déclaré que son client avait agi « sous des ordres oraux venus d’en haut ». Il n’avait pas l’autorité d’arrêter ou de tuer quiconque », a ajouté l’avocat.

Duch à l’ âge de 17 ans 1ère instance du Tribunal avec Duch, le 20 novembre 2007

Kaing Eav Guek

Khieu Samphan, né en 1931, chef de l’Etat du KD. S’est rallié au gouvernement de Phnom Penh en 1998. Vit à Païlin.
Arrêté, en ce lundi matin 19 novembre 2007.

Un cinquième haut responsable du régime des Khmers rouges vient d’être mis sous les verrous, lundi matin, 19 novembre 2007 au Cambodge.
Ainsi qu’après l’idéologue et numéro deux du régime, Nuon Chea, le responsable d’un centre de torture, Kaing Guek Eav dit « Douch », et le coupable de ministres influents Ieng Sary et Ieng Thirith, c’est maintenant au tour de l’ancien chef d’Etat de faire face à la justice.

Khieu Samphan, 76 ans est réputé pour avoir la santé fragile, a brièvement comparu devant le tribunal spécial parrainé par l’ONU qui est chargé de juger les crimes les plus graves commis sour les Khmers rouges de 1975 à 1979. »Les crimes et les atrocités ont été commis il y a 30 ans, ce qui affecte les témoignages et les preuves. Tous ces facteurs joueront avant qu’on arrive à une condamnation, dit Theary Seng.
Selon elle, « tous ceux qui ont une position de pouvoir et d’influence, ainsi que de la mauvaise foi, auront de nombreuses opportunités » de faire encore obstruction au processus.

Le jeudi 4 mai 2007

La plus haute instance judiciaire au Cambodge a approuvé une liste de magistrats pour le tribunal des Khmers rouges qui jugera pour génocide et crimes contre l’humanité des responsables de l’ancien régime communiste.

Il s’agira, dans le cas du Cambodge, d’une première, puisque à ce jour aucun acte d’accusation n’a été établi contre des responsables encore en vie du génocide qui y fut perpétré de 1975 à 1979. Mais les chambres extraordinaires du Tribunal spécial Khmers rouges (TKR) pour juger les crimes commis durant la période du Kampuchéa démocratique ont déjà entrepris leurs travaux. La machine est lancée en vue de ce qui apparaît comme le grand exorcisme d’une tragédie dont on a tardivement mesuré la portée.

Vendredi 16 février 2007

Au Cambodge une ONG dénonce dans la presse des pratiques de corruption au sein du tribunal qui doit mener le procès des Khmers rouges. Dans le journal Cambodge Soir, l’ONG Open Society Justice Initiative a publié ce jeudi un communiqué qui dénonce des pratiques de corruption au sein des Chambres extraordinaires du tribunal. Elle demande qu’une enquête fasse toute la lumière sur des « allégations de corruption parmi les juges et les employés cambodgiens en cause la légitimité, la crédibilité et l’indépendance du tribunal.

Sans citer ses sources, l’ONG explique que les employés cambodgiens des Chambres reversent « un pourcentage significatif » de leurs salaires (entre 20 et 30%) à des responsables gouvernementaux » en échange de leur poste. Un audit indépendant initié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est en cours. Le porte-parole des Chambres extraordinaires assure de son côté que ces allégations sont sans fondement et ne sont étayées par « aucune preuve ». Le journal précise que le co-procureur des Chambres, Robert Petit, et le co-juge d’instruction, Marcel Lemonde, se sont refusés à tout commentaire sur ces informations.
Extraits de la presse internationale ou Khmer (Cambodge – France).

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